La France est en feu, au propre comme au figuré. Provoquées par la mort du Jeune NAHEL, le 27 juin 2023, les violences s’étendent, se propagent dans les pays voisins, la Communauté internationale est muette. Le Conseil de sécurité de l’ONU si prompt à s’auto-saisir lorsqu’il s’agit des « petits pays » est tétanisé, un pair détenteur du droit de véto étant concerné. 

Car le problème de fond, les causes sont complètement occultés. La France avec son histoire coloniale non évacuée est le creuset d’une société raciste systémique. D’aucuns hurlent à la haine de la France, désignant toujours les mêmes éternels boucs-émissaires : les enfants d’immigrés., surtout ceux des immigrés subsahariens. On désigne d’office ces enfants d’immigrés, en oubliant fort opportunément qu’ils sont d’abord Français, en occultant qu’ils n’y a pas qu’eux dans les rues. Car les émeutes sont le langage de ceux qui ne sont pas entendu selon Martin Luther King. Le langage des gilets jaunes, le langage de tout jeune sans avenir, même s’il est Blanc. 

Désigner l’immigré et/ou son enfant est le fond de commerce sans lequel beaucoup n’existeraient politiquement pas. Ils se posent aujourd’hui en alternative, force d’opposition. Force d’alternance, de complémentarité ou de chaise musicale ? 

La vérité est qu’au pouvoir, ils obéiront aux mêmes injonctions et méthode de gouvernance venus d’ailleurs, émanant d’entités financières non élues. Qui vote et ratifie à tour de bras les lois à l’Assemblée Nationale, ou au Sénat ? Et on nous parle de sursaut sécuritaire, judiciaire, politique, national. 

Nous répondons CHANGEMENT sécuritaire, judiciaire, politique, national ! Jeunes et moins jeunes de tous bords sociaux Des haine cuites et recuites anti pouvoir, anti gouvernement convergent alors, encouragées par diverses irresponsables œuvrant chacun pour leurs chapelles. 

Sur ce, les syndicats de police exigeraient la violence contre les manifestants. La police "se bat" alors que le pays est en guerre. C'est ainsi que les syndicats de police Alliance Police Nationale et Unsa Police ont commenté les troubles dans le pays, qui ont débuté mardi. "Face à ces hordes sauvages, il ne suffit plus de demander le calme, il faut le rechercher par la force", indique le communiqué. 

Et si on inversait ce raisonnement ? 

Cela donnerait : « Face à ces Forces de l’ordre meurtriers, il ne suffit plus de demander la Justice, il faut la rechercher par la force » !!! La routine semble avoir gangrené l’intelligence.  

Selon divers posts sur les réseaux sociaux, un groupe de commandants supérieurs de l'armée française et d'officiers supérieurs à la retraite aurait lancé un ultimatum au président Macron pour rétablir l'ordre dans le pays dans les 48 heures. Sinon, les militaires prendront le contrôle de la situation et déploieront des troupes. 

le sens des responsabilités doit primer et la loi appliquée dans toute sa rigueur., mais une loi juste.  Ce qui se joue actuellement sur le territoire français dépasse de loin les conflits inter-ethnies et inter-générationnels qu’on veut nous faire avaler. Certains s’activent dans l’ombre à dresser les citoyens français les uns contre les autres, notamment par âge, couleur de peau, religion… La haine 

dirigée contre des cibles désignées évite une union sacrée, les possibilités d’alliances contre un système dont on est tous les victimes. 

Utiliser la Police et la Gendarmerie pour mater un peuple dont ils ont juré de protéger la patrie est une méthode éculée. Ce genre d’enfumage collectif a beaucoup fonctionné mais le logiciel est désormais obsolète. C’est aussi à eux de choisir de continuer à servir les oppresseurs ou pas, à se couvrir de honte ou de fraterniser avec ceux dont ils n’ont jamais cesser de faire partie, en leur âme et conscience. 

Aux Français et Françaises de garder la tête froide et de bien prendre la mesure des conséquences prévisibles.  

Ceci n’est que le prélude d’une longue dégradation du climat social national (voire international) où les seuls victimes seront les plus faibles, les plus démunis, les plus visiblement immigrés.  Pas, ceux qui décident et tirent les ficelles.  

Présenter la colère sociale actuelle comme une émeute menée par des immigrés ingrats plutôt que comme la révolte fracassante d’une population française éreintée par la trahison de ses élites, légitime de fait l’entrée dans une société autoritariste de contrôle strict. 

L’immigration actuelle, choisie, forcée et instrumentalisée n’est pas la cause de l’embrasement de la France. Arrêter l’immigration est simple : en mettant fin aux accords économiques de coopération léonins que la France impose à 15 pays d’Afrique Noire. Les immigrés sub-sahariens ne suivront plus la route de leurs matières premières. Ils resteront chez eux, libres et souverains.  

Et la France n’accueillera que ceux dont elle tolérera la présence, dans le calme et la dignité. 

Ceux qui, dans un criminel déni, hurlent aujourd’hui contre les jeunes immigrés, ouvriront-ils ce brûlant dossier ? Ne serait-ce que pour sauver la France ?  

Le vrai patriotisme est de désigner, assumer et éradiquer le cancer qui mine ce pays.  Mentir indéfiniment, sans vergogne en désignant d’autres comme responsables ne fait qu’alourdir davantage, jour après jour, un karma hyper lourd, celui de la tiers-mondialisation de la France. Il faut que ça change. 

Si on aime la France, on la change. 

Et il est encore temps, car ce qui importera toujours est le choix de chacun.  

Claire AYMES, Présidente CHANGEMENT CITOYEN