Définition du Larousse élémentaire : Régime de violence institué par des gouvernements ou des groupements révolutionnaires.
Il existe plusieurs types de terrorismes.


Le terrorisme d’état, la politique internationale:
Quand un pays veut rester le plus fort économiquement, quand il veut être le piller mondial du commerce ou alors s’il veut que sa monnaie soit une des monnaies de référence mondiale, il utilisera le terrorisme politique international. Il se fera des alliés ou des ennemis en fonction de ses besoins du moment et changera en permanence de fusil d’épaule. Il soutiendra des pays qui veulent rentrer en guerre ou qui le sont déjà. Il s’arrangera pour avoir des pays complices qui pèseront avec lui sur l’échiquier mondial. Bref il causera un chaos qui empêchera les coalitions et les fédérations d’exister. Il fera en sorte de créer des pièges dans lesquels ceux qui lui résistent viendront se prendre.


Le terrorisme d’état, l’économie :
Faire une guerre, c’est s’attaquer à des nations souveraines en sachant que les acquis rapporteront plus que les dépenses qui seront effectuées pour la mener. C’est la base du terrorisme économique. Mais parfois cela coûte cher en vies humaines, et cela devient compromettant pour la réélection des gouvernants.
Alors avec l’utilisation de tous les leviers possibles, comme le change, l’inflation, les cotations boursières, le rachat des sociétés étrangères ou d’actions, les pays cibles voient leur devise s’exporter et leur PIB baisser. Les pays sont vampirisés économiquement et cette solution a l’avantage qu’une guerre traditionnelle, n’a pas, de ne pas faire baisser les sondages et les votes.
Le terrorisme politique rejoint régulièrement le terrorisme économique.


Le terrorisme d’état, intellectuel :
Pour conserver le pouvoir, il faut contrôler le peuple. Il faut le rendre inintelligent en abaissant son QI. Les gouvernements utilisent pour ce faire tous les médias. Les informations débitent 24 h sur 24 de quoi lobotomiser les auditeurs et les téléspectateurs, rabâchant sans cesse des mensonges qui au fil du temps les imprègne. Les films et autres feuilletons sont devenus d’une idiotie totale, ou celui qui les regarde est infantilisé au point de se satisfaire en voyant le malheur des autres. C’est très ressemblant avec la politique de Caesar : « du pain et des jeux ». La famille est pervertie, on la démonte de manière à casser le lien social, celui qui unit, celui qui rassemble face aux menaces. Plus personne pour résister, malheur aux vaincus !

Le terrorisme de l’état et du peuple, l’égo :
Qu’ils soient issus de la politique ou de la religion, les protagonistes considèrent qu’ils sont dans la bonne direction, dans la vérité et de fait qu’ils sont les meilleurs. Ils développent un égo si fort que déclarer une guerre à ceux qui sont pour eux dans l’erreur et qui ne veulent pas le reconnaître, ne les gêne pas. Bien au contraire la guerre est pour eux justifiée et salvatrice. Tels des pères corrigeant leur enfant, ils se déclarent bienveillant au peuple et se considèrent comme une source d’inspiration. Ceux qui ne céderont pas devant leur idéologie, seront détruits socialement ou seront assassinés. Tout est bon pour prouver au monde qu’ils l’ont sauvé : meurtre, torture, viol, massacre, pillage, enlèvement, génocide. Ce sont des démons qui se prennent pour Dieu.


Le terrorisme du peuple, la différence :
Le peuple est envieux, jaloux de son voisin. Mais il ne veut pas travailler, il pense que les bienfaits de la société lui son dû. Alors pourquoi les autres et pas lui ? Y aurait-il par exemple une différence entre deux peuples ?
Oui, et il y en a plusieurs qui apparaissent lorsqu’un peuple est plus heureux, plus fort économiquement que l’autre. Ces différences sont créées de toutes parts pour donner une raison à la pauvreté des uns ou à la richesse des autres. Certains diront d’eux qu’ils sont blancs, noirs, jaunes ou rouges, ou qu’ils sont d’une autre religion, d’un autre courant politique. C’est le prétexte pour dire au monde que les jaloux sont les meilleurs et que le droit à avoir autant que les autres est légitime. Et ils légitimisent la violence la rendant nécessaire et de droit, surtout de droit divin, par conséquent au-dessus des hommes, au-dessus de ceux qui voudraient dénoncer cette folie et qui voudraient les arrêter. S’étant accaparé du divin pour leurs exactions, tous ceux qui s’opposeront à eux seront reconnus comme étant le mal incarné. Abreuvés dès leur plus jeune âge à cette pensée devenue une doctrine, ils sont conditionnés à haïr, au point qu’après plusieurs générations, ils ne savent même plus pourquoi ils haïssent.
Le terroriste, qu’il soit riche ou pauvre, ne veut pas travailler et rester en bas de l‘échelle sociale. C’est un fainéant qui pour justifier son état aux yeux des autres, va essayer de leur démontrer qu’il est au dessus, manipulant les foules en utilisant les différents états du terrorisme que nous venons de développer.

Alain CARO, Secrétaire Général CHANGEMENT CITOYEN